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De la transparence, des éléments sporty qui se mélangent à des coupes plus couture et des pois, beaucoup de pois pour cette dernière collection de Christine Phung. Ce qui a inspiré la créatrice cette année, c’est l’éruption volcanique, la lave en fusion.

"C'est l'histoire d'une fille qui fait du vélo sur un volcan", nous apprend l'invitation. Pas étonnant donc de retrouver du noir, du blanc et du rouge, les pois n'étaient ici qu’une synthèse de ces éléments mélangés.

Ce thème de fusion se retrouve d’ailleurs jusque dans le look beauté, avec les sourcils rouges fluo des mannequins.

Un short rouge entraperçu sous une veste ouvragée, le plissé délicat des robes, un dos travaillé pour laisser entrevoir quelques centimètres de chair, tout est dans le détail pour cette collection fluide et structurée.

Ambiance futuriste chic pour Corrie Nielsen ce matin. Les robes sont démesurément volumineuses, les manches se gonflent, les vestes s’ornent de pampilles dorées, les jupes prennent des allures de ressorts géants et les chaussures sont transparentes.

Le doré, l’argenté et le crème de la palette et les matières utilisées finissent de conforter cette impression de futur, qui nous paraît toutefois familier, et pour cause: on retrouve ici certains codes des 60's, des grands cols aux twin-sets élégants, en passant par les chignons banane revisités.

Pour présenter le printemps-été 2015 de Dévastée, Ophélie Klere et François Allary ont revisité la broderie. Argentée sur des supports noirs ou blancs. Ici, la pièce maîtresse est la chemise, qui se décline également en manteau ou en robe, en fonction de sa longueur et de son épaisseur.

L’asymétrie est également explorée avec quelques pièces aux manches ou aux ourlets inégaux. Mais cela ne s'arrête pas là, la ligne est riche en diversité: chemises, jupes, robes, pantalons, sweats, tout y passe.

Si la collection peut paraître sombre au premier abord, il suffit de s’attarder quelques minutes sur les imprimés et les motifs ouvragés pour se persuader du contraire. Sur la plupart des pièces figurent de petits bonshommes souriants, preuve que la gaieté se cache parfois dans les détails.